Les rapports sont parfaitement étagés et les virages s’enchaînent avec une rare efficacité. Au gré du trafic, je passe du mode Dynamic au mode Race et partage pleinement l’enthousiasme de mes collègues Sébastien (ici) et Bob (ici et ici) qui ont essayé cette Giulia de 510ch dans deux configurations différentes. Le moteur six cylindres rugit avec bonheur et son écho résonne dans la montagne. Nous rejoignons ensuite Berne où débute le tronçon le moins intéressant du roadtrip : 189 km d’autoroutes et de semi-autoroutes jusqu’à la douane de Thayngen (SH), à la frontière entre la Suisse et l’Allemagne, cela avec plusieurs tronçons limités à 100 et même à 80 km/h.
Sur ces 189 km couverts en 2h03, nous avons tout loisir d’apprécier le confort de la Giulia Quadrifoglio. Celle-ci n’est pas seulement un fauve prêt à bondir d’une courbe à l’autre sur nos cols, c’est également une grande routière silencieuse. Le trafic, très dense sur le contournement de Zurich, me permet d’apprécier le régulateur de vitesse adaptatif.