Nous quittons la vallée du Duro par la rive gauche à hauteur de Castello de Paiva via une route tortueuse qui nous plonge au cœur d’une immense forêt d’eucalyptus. Depuis ce matin, notre Type R se faufile entre les gouttes, mais visiblement ici la tempête Elsa a déjà déversé ses premières trombes d’eau. Quelques branches d’eucalyptus en travers de la route me donnent l’occasion de solliciter, à défaut de l’endurance, la réactivité des freins hautes performances Brembo.
Après avoir stationné tant bien que mal notre voiture à Coimbra, nous partons à la découverte de cette ville universitaire désertée par les étudiants en cette période de fin d’année. Un sentiment d’insécurité, probablement injustifié, nous pousse à quitter cette ville. Avant de reprendre le volant, nous poussons la porte du Café Santa Cruz. Intégré dans le complexe du Monastère du même nom, nous apprenons que l’emplacement abritait jusqu’à 1834 l’église de la paroisse. Nous nous installons à coté des anciens confessionnaux tandis que trois artistes se tiennent là où devait se situer l’ancien cœur de l’église. C’est devant deux verres de Porto, dans ce lieu insolite, que nous assistons à la fin d’un concert de Fado.