Prenons donc maintenant le volant d’une Dark Horse à la teinte particulière Blue Ember. Le V8 gronde. Par rapport aux modèles GT, la direction paraît plus directe et les sièges sont plus souples, avec un meilleur maintien latéral. D’autres sièges Recaro sont disponibles en option. Dotée de la boîte automatique, la Dark Horse permet de passer de 0 à 100 km/h en moins de 4.4 secondes, mais nous choisissons ici la boîte manuelle à six rapports (Tremec), qui est un régal au niveau du guidage. Sur les routes sinueuses, l’Américaine est surprenante par son agilité et son comportement cohérent. La Dark Horse reçoit un différentiel Torsen, comme la précédente Mustang Mach1 de 2022, qui l’aide à s’extraire efficacement des virolets. De plus, des pneus Pirelli P Zero PZ4 lui confèrent une tenue de route neutre et bien maîtrisée. Au niveau du freinage, rien à redire, les freins Brembo à six pistons sont efficaces. Tout cela donne une impression sécurisante au volant, comme dans la Mustang millésime 2018, alliée aux plaisirs du talon-pointe que cette boîte manuelle autorise. Malgré son étagement long, on prend toujours du plaisir à passer de virages en virages grâce au couple du gros moteur. Les cols de l’arrière-pays niçois – les mêmes que nous avions empruntés lors de notre essai de la Focus ST en 2019 – défilent et révèlent totalement la réussite du comportement sportif de cette Dark Horse et, plus globalement, de cette nouvelle génération de Ford Mustang.