Deuxième à l’issue de la première journée, Elfyn Evans allait occuper la tête de l’épreuve à mi-journée avant de partir en tête à queue lors du seul passage de Saint-Léger-les-Mélèzes – La-Batie-Neuve (le premier passage ayant été annulé en raison de spectateurs blessés par des chutes de pierre) dans l’un des virages verglacée de la descente du col de Moissière. Si la Toyota n°33 ne touchait rien, le pilote était contraint de repasser la marche arrière et perdait une quinzaine de seconde dans l’affaire.
L’homme du jour fut Adrien Fourmaux. Ainsi, si Thierry Neuville et Ott Tänak partaient à la faute le matin obligeant l’équipe Hyundai à de grosses réparations à l’assistance de mi-journée, le nouveau pilote Hyundai réalisait lui, dans le même temps, un impressionnant temps scratch et comblait ainsi une grande partie du retard pris la veille au soir avant de continuer l’après-midi et ainsi de conclure la journée au troisième rang à moins de 2 secondes de la Toyota d’Elfyn Evans.
En difficulté sur ce rallye en début d’épreuve, Kalle Rovanperrä progressait au fil de la journée pour finir au quatrième rang à moins de 40 secondes, devançant Ott Tänak d’une petite dizaine de secondes, ce dernier ayant refait l’aérodynamique de sa Hyundai dans un fossé le matin.
Sixième et septième, Takamoto Katsuta et Sami Pajari profitaient de l’abandon de Grégoire Munster, victime d’une panne électrique dans la dernière liaison de la journée. Abandon d’autant plus frustrant que le pilote Ford avait réalisé une belle prestation.
Neuvième au général, Yohan Rossel concluait la journée en tête du WRC2.
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