Contrairement à l’an dernier, la Ronde du Jura s’est déroulé dans la neige et avec des conditions météorologiques variées. Petit retour sur la course qui se déroulait ce samedi dans le Jura Français.
Les deux spéciales que compte le parcours (à parcourir 3x chacune en course) sont recouvertes d’or blanc au moment du tour de reconnaissances. Le soleil est de la partie pour débuter l’épreuve mais c’est sous la pluie et de nuit que l’épreuve se termine.
Parmi les engagés au départ de Champagnole, on compte quelques ’célébrités’ telles que Léo Rossel, nouveau Champion de France des rallyes asphalte, ou encore Eliott Delecour (le fils de François), qui se préparent en vue du prochain Rallye Monte-Carlo. Ces deux équipages auront de la peine à suivre leurs concurrents puisqu’ils testent les nouvelles pneumatiques (moins performantes) imposées dans le cadre du WRC en 2025.
Côté helvétique, on dénombre trois équipages au départ du rallye. De retour à la compétition après son impressionnante cabriole au Rallye International du Valais, Michaël Burri a pour seul objectif de se faire plaisir, sans se fixer sur le classement et donc sans pression. Il partage l’habitacle de sa première voiture de rallye, une Peugeot 106, avec son copain Thibault Maret. Les deux officient tantôt comme pilote, tantôt comme copilote.
On retrouve également Kevin Marzolo et Morgane Apothéloz à bord d’une Skoda Fabia Rally2 et les amis Lionel Dauphin et Mike Esteves dans une VW Golf II.
UNE RALLY3 POUR LA VICTOIRE
Logiquement favoris (anciens vainqueurs), Cédric et Sabrina Rabasse (Skoda Fabia Rally2) prennent la tête en début de rallye mais perdent toute chance de victoire dans une mur de neige de l’ES4. C’est Ludovic Godard et Matthieu Bôle-Richard qui les relaient en signant trois temps scratch pour terminer sur la plus haute marche du podium. Thomas Benier – Gaëlle Piat et Victor Cartier – Sandra Cortinovis complètent le podium final avec respectivement leur Clio Rally3 et Yaris Rally2-kit.
Côté Suisse, Marzolo mène logiquement le trio (autour de la quinzième place du général) jusqu’à l’ES5 où ils perdent gros (près de 4 minutes) plantés en bord de spéciale (ils terminent 39e). La ‘petite’ 106 de Burri-Maret parvient à Champagnole sans encombre au 32e rang du général. Outre ce classement qui importe finalement très peu, c’est surtout le sourire du duo qui fait plaisir à voir.
Enfin, après quelques visites des bas-côtés de la route, la paire Dauphin-Esteves rejoint néanmoins l’arrivée au 46e rang.
Crédits photographiques : Nuno Ferreira / Sport-Auto.ch